Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, LÉpouse Hypersexuelle : Du Candaulisme À LAdultère (2)
AVERTISSEMENT
Il sagit de la suite de « Philippe, le mari candauliste et Olga, lépouse hypersexuelle : du candaulisme à ladultère (1) », paru le 27 octobre, le second volet dun texte qui a été particulièrement difficile à écrire pour moi, celui de mon adultère avec N.
Je nai pas rédigé ce texte par contrition, car nul ne peut effacer ce qui sest passé et donc ses fautes passées. Je lai fait parce que, dans un exercice de « catharsis » je sentais le besoin, non pas de solder cette période, du moins de dire les choses sans rien occulter.
A ce moment-là, au début de lannée 2017, jai bien failli tout détruire : notre couple avec Philippe et celui que je forme avec Agun. Je me suis comportée dune manière dont je suis particulièrement honteuse, privilégiant une attirance sexuelle pour un amant, sans me préoccuper des conséquences pour mes proches, en particulier mes s.
Cest lamour de Philippe et dAgun, qui ont permis déviter le pire, même si léquilibre de mon couple candauliste en a été profondément affecté. Jen parlerai dans un prochain texte.
DE BONNES RESOLUTIONS ET UN COMPORTEMENT INJUSTE
Dans mon précédent texte, jai expliqué comment jétais tombée sous la coupe de N., rencontré sur une plage de Grèce lors des vacances de lété 2016.
Javais été jusquà passer le reste de nos vacances avec lui, puis de le rejoindre une semaine, à lautomne 2016, dans un hôtel à Paris, me comportant comme si nous étions en couple. Jétais tombée follement amoureuse de N.
Il était pour moi ce que je cherchais depuis toujours : un amant qui me laissait brisée de plaisir, mais aussi un homme qui me rassurait. Avec lui, javais limpression dassumer enfin dune certaine manière ce complexe dElectre qui mavait tant frustré dans mon adolescence et que javais aussi cherché à accomplir aux côtés de Philippe. Et avec lui, pour la première fois depuis que javais été dépucelée, je ne ressentais pas le besoin dautres étreintes.
Malgré tout cela, en prenant sur moi, javais choisi de retourner au domicile conjugal, refusant dabandonner mes s et de renoncer à mon autre couple, avec Agun, qui est revenue vivre non loin de moi en 2014 et qui ma donné tant de preuves damour.
Quand jai annoncé ma décision à N. de ne pas le suivre, il ma regardé durement, gardant son calme, se contentant de me dire :
Olga, tu fais ton choix. Je ne suis pas un étalon à qui tu fais appel quand tu as envie de baiser. Si tu changes davis, viens me rejoindre. Mais sache alors que ce sera à mes conditions, pour que tu deviennes ma femme. Je te lai dit : moi je ne partage pas.
Pour éviter toute rechute, javais proscris toute correspondance, toute conversation téléphonique avec N. Je pensais que le temps ferait son uvre et me permettrait doublier ce moment de folie.
Javais donc regagné le domicile conjugal, où je me suis efe de faire bonne figure pour les s. Agun et Philippe faisaient de grands efforts de patience, car ma crise fut bien pire que celle de lété.
Je pleurais beaucoup, toujours à la limite de la dépression. Je me consacrais à fond à mes s. Javais par ailleurs commencé, à ce moment-là, la publication de mes textes sur HdS, un exercice de « catharsis » qui me faisait le plus grand bien. Je passais aussi beaucoup de temps dans les bras dAgun, qui se montrait plus tendre, plus amoureuse que jamais, même si elle savait quelle ne pouvait me faire oublier les étreintes de N.
Je me montrais dure et injuste envers Philippe. Sans doute parce que cest lui qui mavait encouragé à assumer mon hypersexualité et donc à rechercher des relations extra-conjugales. En tout cas, nous faisions chambre à part, je refusais brutalement ses tentatives dapproche et même les séances candaulistes quil se proposait dorganiser pour moi.
Philippe, je suis revenue pour les s et pour Agun. Laisse-moi, ne me touche-pas, veux-tu ?
Il était pâle, ses yeux brillaient.
Je sais aujourdhui que je voulais quil réagisse, quil se révolte. Je ne mattendais pas à ce quil argumente, quil rappelle son amour sans limites, tout ce quil avait pour moi et mes s, alors même quune seule avait été conçue par lui. Non, jattendais sa colère, jespérais quil simpose, montre quil était lhomme et que jétais sa femme. Au fond, je voulais quil se comporte à ce moment-là comme un mâle, me domine et aille jusquà me prendre de force.
Il laurait fait alors, jaurais résisté et laurais giflé et griffé, mais sil mavait baisé, il aurait gagné et jaurais certainement oublié N. Mais ce nest pas hélas la personnalité de Philippe.
Agun avait tenté de mouvrir les yeux, de me dire que jétais profondément injuste, mais jai refusé de lécouter. Elle plaidait la patience envers un Philippe meurtri. Agun pensait que le temps ferait son uvre et faisait tout ce qui lui était possible pour recoller les morceaux et préparer un retour à la « normale ».
LA CRISE
Agun a toujours fait preuve dun courage et dune volonté hors normes. Même quand nous avons été séparées pendant près de dix ans, elle était persuadée que nous nous retrouverions. Mais cette fois, son optimisme et son amour ne pouvaient rien, au moins dans limmédiat. Les fêtes de fin dannée sécoulèrent dans une atmosphère morose, même si nous maintenions les convenances par rapport aux s.
Le temps sécoulait, sans que je change mon comportement. Je constatais au contraire que Philippe semblait sen accommoder en définitive, se montrant dune totale indifférence à mon égard.
Javais constaté ses absences fréquentes, y compris en soirée et le week-end. Mon instinct de femme jalouse séveilla. Comme je lavais fait un peu plus de deux ans plus tôt lors de sa liaison avec Ambre, je me suis mise à consulter la messagerie de Philippe.
Je découvrais alors les nombreux messages quil échangeait, depuis des mois, avec Théodora, cette jeune femme quil avait rencontrée lors de nos vacances dété et avec qui il avait eu une brève liaison, ce qui navait pas provoqué de ma part dobjections, au contraire, tout occupée que jétais alors par mes amours avec N.
Convaincue que ce nétait quune passade et forte de mon emprise de toujours sur Philippe, je tombais des nues. Théodora sétait séparée de son mari, Philippe lavait discrètement installée dans une ville voisine et allait la rejoindre à chaque fois quil le pouvait. Comme il lavait fait avec Ambre, Philippe faisait les choses derrière mon dos ! Jétais certes très mal placée pour me plaindre, mais jétais et suis particulièrement possessive avec Philippe, ayant toujours refusé de lui accorder la réciprocité des libertés quil mavait accordées.
Malgré leur différence dâge, Théodora était aussi éprise de Philippe que je ne létais de N., ses messages étaient sans ambiguïté et on sentait que Philippe était loin dêtre aussi épris.
Cest le message le plus récent qui me fit réagir : Théodora attendait un de Philippe. Elle lui disait quelle voulait garder «l de lamour », demandait à son amant dassumer sa paternité, mais précisait quelle nexigeait rien de lui, et en particulier le divorce, parce quelle ne voulait rien faire qui mette en cause le bien-être des s de Philippe ! Jétais choquée que cette jeune femme pousse jusque-là son amour pour Philippe.
La réponse de celui-ci me glaça : il expliquait à sa maîtresse que je ne tarderai pas à rejoindre mon amant et qualors, il demanderait le divorce et vivrait avec elle.
Bien évidemment, contrairement à ce qui sétait passé en 2014 lors de ladultère de Philippe avec Ambre, je nallais pas exiger une explication de Philippe, lui faire une scène.
Jai fait venir Agun pour lui expliquer ma découverte :
En dehors du fait que je trouve insupportable que tu lises les mails de Philippe à son insu et quen prime tu me les montres, ta réaction prouve une chose : tu es malade de jalousie, tu laimes toujours !
Tu dis nimporte quoi ! Ce qui me met en rage, cest que pendant que moi je renonçais à mon amour, Monsieur entretenait sa relation avec cette petite dinde et, en prime, il la engrossée !
Tu exagères ! Cest toi qui la poussé dans ses bras, dabord cet été, et surtout par ton comportement odieux depuis des mois. Que comptes-tu faire maintenant ? Tu dois lui parler. Rien nest fini si tu acceptes de partager ton mari.
Jai lancé un regard sévère à Agun, mais je savais quelle avait raison.
Tu plaisantes ? Jamais je naccepterais ça ! Il veut le divorce, il laura. Ma décision est prise, ma valise est prête, je vais rejoindre N.
Tu fais une terrible erreur, Olga. Et que fais-tu des s ? Et moi, je ne compte plus non plus ?
Jai contacté Hassan, Leila est sa fille, il la reprend chez elle. Avec Philippe, tu prendras soin de Lucie et de Sofia. Quant à toi, notre amour est éternel : je convaincrai N. daccepter mes s et toi également. Je ne peux pas et ne veux pas vivre sans eux et sans toi.
Je pense que tu te trompes lourdement sur cet homme. Il nest pas Philippe : il nacceptera pas les s des autres et encore moins ta maîtresse.
Laisse-moi le temps de le convaincre. Je sais comment procéder.
Malgré ses efforts, ses larmes, Agun ne put me convaincre de changer davis. Agun essaya dobtenir de Philippe quil tente de me fléchir. Ulcéré que je laie espionné, tout en reconnaissant quil sy attendait, il se contenta de dire à Agun que javais fait mon choix.
Chez moi la femme amoureuse et en colère lavait emporté sur la mère de famille qui abandonnait, même provisoirement des s de six ans, quatre ans et deux ans. Jai eu le cur brisé, quand Hassan est venu récupérer sa fille, qui ne voulait pas le suivre, même sil avait toujours assumé ses devoirs de père. Mon ainée fut particulièrement dure envers moi, car elle ne pouvait comprendre que je puisse quitter un père quelle adore. Entendre une de six ans dire quelle vous déteste ma fait particulièrement mal et ma rappelé le comportement odieux que javais eu envers ma propre mère.
Par orgueil, mais surtout par faiblesse, je nai pas eu le courage de faire mes adieux à Philippe. Je me suis contentée de lui laisser une lettre, lui disant quil resterait dans mon cur, lui disant merci pour tout lamour quil mavait donné et pardon pour le mal que je lui faisais. Je lui laissais les coordonnées de lavocat que javais choisi pour la procédure de divorce et que jacceptais par avance tout ce quil pouvait demander. Je concluais en lui disant que jallais rejoindre N., que cétait mieux ainsi et lui souhaitais dêtre heureux avec Théodora.
Jai alors laissé parler mon cur et jai conclu en disant : « Je reste ton Olga et je taime. » Je sais, cétait en totale contradiction avec mon comportement. Je le répète et pas pour me dédouaner : Philippe serait venu à ce moment-là, je serais tombée dans ses bras, nous aurions fait lamour et rien ne se serait passé. Mais il nest pas venu et je suis partie, avec ma petite valise.
AUX MAINS DE N.
En arrivant à Athènes, javais en quelque sorte brûlé tous mes vaisseaux et me livrais au bon vouloir de N.
Depuis près de quinze années, à lexception dune courte tentative en 2015, qui avait échoué pour les raisons que jai racontées dans « Philippe, le mari candauliste et Olga, lépouse hypersexuelle (53) : le bureau », (paru le 29 novembre 2018), javais cessé toute activité professionnelle. Jétais donc entretenue par Philippe. En plus, suite à ce qui sétait passé lété précédent, jétais en froid avec ma mère, cest le moins quon puisse dire.
Je navais avec moi quune modeste somme dargent, ayant refusé laide quAgun voulait mapporter. Javais réservé pour quelques jours une modeste chambre dhôtel et je me sentais particulièrement mal à laise au moment de contacter N., à qui je navais donné aucun signe de vie depuis de nombreuses semaines.
Bonsoir chéri, cest Olga
Le ton était assez sec. Je nétais pas attendue et encore moins accueillie les bras ouverts.
Je tai reconnu. Que veux-tu ?
Je suis à Athènes. Si tu veux toujours de moi, jai choisi.
N. était furieux :
Quoi, tu me largues, pas un mot depuis presque trois mois et tu débarques à Athènes, sans men parler avant ? Tu te paies ma tête, tu me prends pour un imbécile ou quoi ? Et surtout pour qui tu te prends ? Il y a bien dautres femmes que toi et plus jolies ! Je ne tai pas attendu !
Je le sais bien, je te demande pardon, N. Jai compris que je ne pouvais pas vivre sans toi, que je taime.
Cest ça, et quand tu auras assez, tu retourneras chez ton mari et ta gouine. Tu me siffles et tu crois que je vais te dérouler le tapis rouge ?
N. hurlait au téléphone. Je me suis dit que javais tout gâché, que javais tout perdu : mon mari, mes s, ma compagne et mon amant.
Je faisais un effort sur moi-même pour ne pas pleurer, ne pas me plaindre, ne pas évoquer la situation inextricable dans laquelle je métais mise.
Moi qui avais toujours été traitée comme une princesse par mon père, puis par Philippe, jamais je navais connu une telle humiliation, y compris de la part dHassan et même de Rachid. Jai eu la tentation den rester là, de lui raccrocher au nez. Advienne que pourra, tout, y compris le trottoir, que de dépendre dun tel homme.
Jai pourtant résisté à la tentation. Il y avait eu un silence de quelques instants. N. avait joué son numéro, il avait voulu montrer que je moffrais à lui sans conditions, que lui navait rien demandé, quil était mon maître.
Tu te souviens de ce que je tai dit lorsquon sest quitté à Paris ?
Oui, tu mas dit que si je voulais devenir ta femme, ce serait à tes conditions et que tu ne partageais pas. Cest daccord. Je veux être ta femme.
Dans ce cas, prends tes affaires et viens, et tout de suite. Je tattends. Je vais te baiser comme tu aimes, petite garce ! Tu en as envie ?
Oui
Dis-le !
Jai envie que tu me baises, N !
Dans le taxi qui mamenait chez N. jétais partagée. Excitée, parce que je savais ce qui mattendait et que ça mavait terriblement manqué. En même temps, je me disais que jétais en train de faire la plus grande bêtise de ma vie. Jai appelé Agun, pour prendre des nouvelles des filles et entendre sa voix. Mon ainée, Lucie, refusa de me parler.
Bonsoir chérie, je suis bien arrivée. Je suis dans un taxi, je vais chez N.
Comment a-t-il réagi à ton arrivée imprévue ?
Très bien, il était ravi et ma demandé de venir tout de suite.
Je te connais, Olga, à moi tu ne peux pas mentir.
Mais non chérie, je tassure, je suis heureuse et impatiente. Je retrouve N. et il va me baiser. Cest ce dont javais envie pendant toutes ces semaines.
Que tu aies envie quil te baise, ça je veux bien te croire. Que tu sois heureuse, jen doute.
De toute façon, je nai plus le choix désormais.
Olga, on a toujours le choix. Tu finiras par ouvrir les yeux. Je tattendrai et je sais que Philippe tattendra.
Laisse Philippe, sil te plait. Je ne suis pas digne de lui. Je vais arriver chez N., je tappellerai quand je peux, je ne veux pas tout de suite lui parler de toi ni de mes s. Je taime, je les aime, dis-leur !
Jai coupé le téléphone car jétais sur le point darriver chez N. et surtout jétais au bord des larmes car je connaissais les conditions quil mimposait. Je pensais quavec le temps, il sassouplirait, je nimaginais pas être tombée amoureuse dun monstre.
POSSEDEE
N. ouvrit la porte. Comme il lavait fait au téléphone, il ne montra aucune tendresse, témoignant au contraire dune certaine dureté. Je voulais me jeter dans ses bras, javais envie de parler, de lui expliquer mon comportement, mes hésitations, mes raisons. Son attitude me faisait comprendre que le programme était différent. Son sourire, son regard étaient celui dun chasseur, dun prédateur, sûr de lui et dominateur, certain de sa victoire. Jétais sa proie et il me faisait comprendre que je devais désormais faire tout ce quil voulait.
Nous aurons tout le temps de parler plus tard. Je te donnerai mes instructions sagissant de ton divorce ou encore de la tenue de cette maison puisque désormais tu es ma femme. Pour le moment, on va faire ce pour quoi tu es venue : je vais te baiser, cest bien ce que tu veux ?
Jaurais dû men aller immédiatement. Je ne lai pas fait parce quil avait raison : jétais venue pour ça, pour me faire baiser par un mâle dominant. La tendresse, lamour, je lavais auprès de Philippe. Je me suis dit aussi que je méritais dêtre traitée ainsi, puisque javais tout gâché.
Je te le demande une dernière fois, Olga : cest bien ce que tu veux ? Si ce nest pas le cas, tu peux repartir immédiatement. Je técoute, dis ce que tu as envie !
Je veux que tu me baises, N. Jen crève denvie !
Alors suis-moi à la chambre. Je vais te démonter, te niquer comme tu ne las jamais été, petite putain !
Arrivés à la chambre, nous nous sommes enfin embrassés, nos corps collés lun à l'autre, nos bouches se jouaient des lèvres de l'autre. On s'est embrassé encore et encore. Ses mains passaient de mon dos à mes fesses.
Jouvrais sa chemise et continuais à lembrasser tout en descendant sur son torse, son ventre.
Ma main saventura dans son boxer et je caressais sa belle queue.
Nos peaux se touchaient et nos baisers redoublaient de passion. Javais mis une superbe lingerie en dentelle, je savais que ça lui plairait.
Je savais que jallais connaître des plaisirs et une passion jamais égalée. Rien dautre ne mimportait à ce moment précis.
Il mentraîne sur le lit, membrasse encore, jen tremble dexcitation. Il embrasse ma bouche, mon cou, mes seins. Il descend doucement, remonte, redescend puis remonte encore, chacun de ses baisers sur ma peau ne sont que douce .
Je me laisse alors aller sur le lit en fermant les yeux. Je sens sa main me caressant les seins, ses lèvres sur mes tétons, ses baisers dans mon cou, remontant jusquà mon oreille. Ensuite, il sattarde sur mes tétons bien érigés, les mordille, les suce et aspire presque tout mon mamelon.
Dun geste rapide il ouvre les derniers boutons de ma robe, sagenouille devant moi et plonge entre mes cuisses.
Quelques petites minutes plus tard, après un moment tendre remplis de nombreux baisers et caresses, N. soccupe de moi.
Il mallonge alors sur le dos, se glisse entre mes jambes et frotte son sexe à lentrée de ma chatte. Elle est trempée, je le supplie de me pénétrer enfin. Des mois que jattends ça !
Ses aller-retours font coulisser son sexe des lèvres au clitoris, je gémis, le regarde en me mordant les lèvres, un regard qui limplore de me prendre.
Il membrasse et fait courir sa bouche le long de mon corps, mon cou, mes seins, mes tétons si sensibles, mon ventre, mon sexe. Avant dy poser sa bouche il samuse à en faire le tour, à embrasser lintérieur de mes cuisses. Il pose enfin sa bouche sur mon bouton pour le caresser de sa langue.
Il suce et lèche alors mon clitoris puis les lèvres humides de ma chatte, dégustant ainsi le jus qui en sortait. Ses lèvres entourent ma vulve tandis que ses mains pétrissent encore et encore mes seins. Je nhésite pas à pousser quelques gémissements de plaisir et parfois des cris incontrôlables en me tordant sur le lit. Je viens de jouir une première fois de la soirée.
N membrasse amoureusement. Alors que je suis à peine remise de ce tsunami de jouissance, N. se relève rapidement et me fait glisser sur le bord du lit.
De mon côté, jarrive à son pantalon, défais sa ceinture et embrasse son sexe par-dessus le coton de son boxer. Je libère son sexe, lui souris et engloutis sa belle queue dans ma bouche avide de désir.
Je le regarde dans les yeux, je lui dis que je laime. Mes mains accompagnent ma bouche, je veux mappliquer comme je ne lai jamais fait, comme la première fois où, encore vierge, javais prodigué cette caresse pour laquelle je suis si douée.
Le voyant prendre son pied, je continue de plus belle, accélérant, alternant longue descente et aller-retour frénétique. Je prends mon temps et men amuse
Son plaisir monte et jen suis fière. Je mapplique : lécher la hampe de tout son long, couvrir son sexe de baisers, prendre ses testicules dans ma bouche puis revenir sur sa queue.
Il me dit alors darrêter, je lui souris et continue de plus belle, il me dit alors de me retirer mais je continue encore et encore, faisant disparaître son sexe au fond de ma bouche jusqu'à sentir son orgasme exploser dans celle-ci.
Je ne ralentis pas le rythme, accompagnant son orgasme et je ne cesse qu'après avoir avalé lexpression de son plaisir.
Il me dit que javais été merveilleuse et que personne ne taillait les pipes aussi bien que moi.
En guise de réponse, je lui souris et jembrasse mon amant amoureusement lui disant : « désormais cest à toi et seulement à toi que je veux réserver toute ma science du plaisir »
Je me tortille, je respire fort et dans un élan où je retiens mon souffle, jagrippe mon amant pour quil vienne enfin me pénétrer.
Enfin, le sentir en moi, me tortiller, me contracter, jouir de ses coups de reins, cest magique. Les positions senchaînent, le plaisir et la complicité sont à leur paroxysme.
La pénétration fut dabord douce et lente comme si nous voulions profiter, prendre le temps de ressentir chaque centimètre. Une fois quil fut au fond, nous nous sourîmes avec un air de joie et daccomplissement à la fois.
Douceur du missionnaire, fougue de la levrette, sensualité de la cuillère, nous prenions notre plaisir sous toutes ses formes.
Je me donne à N. sans retenue, sans limite, offerte à ses moindres désirs par passion, par amour. Je suis allongée sur le dos, la jambe relevée et il me pénètre de tout son long. Je suis folle de plaisir, la bouche ouverte, enchainant les orgasmes. N. accélère, se contracte et, dans un dernier coup de reins, jouit enfin en moi.
Je nen navais pas assez. Javais rêvé de cela pendant des semaines, javais tout donné, tout perdu pour lobtenir et donc jen voulais encore et encore.
Je savais mon amant vigoureux et je nai pas eu à attendre longtemps. Je nai pas eu à demander, il me connaissait désormais suffisamment et savait que jétais venue pour ça.
En tenant sa queue raide et gonflée dune main, il caresse ma vulve et mon clitoris en frottant son gland contre ma chatte avant de me pénétrer lentement. Je sens son impressionnante bite entrer en moi de toute sa longueur. Je narrive plus à quitter son pieu qui senfonce et sort de mon vagin. Dur comme un roc, il laboure les parois de mon vagin et bute tout au fond.
En me tenant par les hanches avec ses deux grandes mains, il intensifie ses va et vient.
Il me demande alors de mettre mes jambes sur ses épaules, de chaque côté de son cou pour mieux me défoncer. Avec laccélération des mouvements, jexplose très vite dans un nouvel orgasme en projetant plein de jus sur ses cuisses et son pubis.
Sans interruption, il continue à me baiser violemment et sans ménagement. Ses coups de reins se font de plus en plus forts, son énorme pénis déchire ma vulve et je la sens comme plus large et sensible. Jarrive même à sentir ses couilles qui viennent taper contre mes fesses. Mes mains se crispent, je magrippe aux coussins, je crie de plaisir et un orgasme supplémentaire me submerge. Me voyant ainsi, il jouit enfin en moi, remplissant ma chatte de son sperme chaud et abondant. Il termine déjaculer en lâchant des gémissements de plaisir.
N. était le seul homme capable de me procurer un plaisir époustouflant en aussi peu de temps.
Jétais incapable de bouger ou de me relever. Je suis restée quelques instants effondrée sur le lit, reprenant mon souffle et mes esprits. N. se retire, sortant sa grosse bite encore raide de ma chatte qui sest immédiatement vidée de tout le foutre qui linondait. Je sentais son sperme couler entre mes lèvres et jusquà mon anus.
Il sassoit ensuite à cote de moi, il me prend dans ses bras. Je lembrasse tendrement et je massoupis sans le vouloir, blottie contre lui. A cet instant, jétais heureuse, sans réaliser ce que javais fait et dans quelle situation, dans quelle impasse je étais mise.
DOMINEE
Jhabitais désormais chez N. Je retrouvais, en pire, la vie que javais déjà connue avec Hassan. Au moins du temps dHassan, Philippe était près de moi.
Certes, je me retrouvais dans mon pays, que javais quitté depuis plus de quinze ans, où javais perdu de vue mes amis, choqués par mon mode de vie. Je ne me voyais pas tenter de reprendre contact, encore moins me réfugier chez eux ou chez ma mère. Javais bien essayé en vain de reprendre contact avec elle. Ma dernière incartade avait provoqué une rupture en apparence définitive, dautant quelle avait mis la faute sur « ton père et Philippe ».
Même les contacts avec Agun étaient brefs et espacés, pour avoir des nouvelles des filles, qui refusaient de me prendre au téléphone.
Je tentais de mentir à Agun, en disant que jétais heureuse, que je voulais avoir un autre avec N., devenir son épouse, dès que le divorce davec Philippe serait prononcé.
Par instinct, convaincue quon pouvait encore réparer les dégâts, Agun tentait désespérément de ralentir la procédure, gardant lespoir fou dun retour à la normale. Philippe, ulcéré par mon attitude, avait fait constater que javais quitté le domicile conjugal et avait lancé une procédure qui, contrairement à notre précédent divorce, serait conflictuelle et longue. Par égard vis-à-vis des s, il ne vivait pas avec Théodora, même sil était de fait en couple avec elle.
N. voulait avant tout maintenir sa totale domination sur moi. Certes, je nétais pas sous surveillance, comme cétait le cas du temps dHassan, qui avait placé sa cousine Hassna auprès de moi pour veiller à mes faits et gestes.
Cétait plus subtil et plus insidieux. Il avait balayé lidée, que javais évoquée, de rechercher du travail. Après une période de congés sans solde, javais fini par démissionner des fonctions que joccupais avant de rejoindre Philippe en France. Dautre part, la situation économique dans le pays rendait très difficile la recherche dun poste, même si jétais prête à de moindres prétentions par rapport à ma qualification. Et surtout N. fut très direct :
Avec moi, les règles sont claires : tu veux que nous vivions ensemble, tu veux être ma femme, alors tu restes à la maison, tu toccupes du foyer. Si tu nes pas daccord, tu le dis et tu en tires les conséquences, je ne te retiens pas.
Jai fait mon choix, tu le sais. Je ferai tout ce que tu veux.
N. navait pas lésiné sur la reconstitution de ma garde-robe, en moffrant des tenues superbes et très sexy. Cela lui permettait de mamener dans des soirées où il mexhibait fièrement, tout en me veillant à ce que je nai aucun contact hors de sa présence.
Je comprenais instinctivement que jétais son dernier trophée de chasse et appréhendais le moment où il se lasserait et passerait à autre chose, dautant que jai compris très vite que, de son coté, il navait aucune intention de mêtre fidèle.
La mainmise quavait N. sur moi était totale. Je sais aujourdhui que N. poussait à un divorce conflictuel, qui prolongeait ma situation de précarité et retardait le moment où se poserait le sujet de la garde des s.
Je navais pas de relations et de vie sociale en dehors de lui. Largent quil me laissait et quil contrôlait était destiné à la tenue de la maison, je navais aucune autonomie financière, mes comptes en France étaient vides et je refusais obstinément laide quAgun me proposait.
Mes journées se déroulaient toujours de la même façon. En dehors de promenades quotidiennes, de la lecture, de la rédaction et du suivi des textes publiés alors sur HdS, je moccupais du vaste appartement de N., je préparais son diner, que je lui servais dès son retour. N. avait toujours des reproches à me faire, sur ma cuisine, sur la tenue de la maison, sur une chemise mal repassée. Moi qui avais toujours eu, depuis lenfance, un tempérament de rebelle, jacceptais en silence, baissant les yeux, soumise. Car jétais amoureuse et attendais ma récompense, celle du plaisir que je donnerai à mon seigneur et maître.
Car, de ce côté-là, N. assurait. Il exigeait que je sois toujours prête et donc, quand jétais à la maison, que je ne porte ni culotte ni string. Cest lui qui décidait quand et comment.
Je me rendais compte que jétais descendue bien bas, mais vivais cela comme la conséquence, la punition, pour mon mode de vie des 25 ans écoulés. Jétais toujours amoureuse de N. et il suffisait quil me donne chaque soir ma dose de plaisir, pour que toute volonté de révolte disparaisse.
Mes s me manquaient, Agun me manquait et, jose le dire, Philippe me manquait.
Etait-il encore temps de revenir en arrière et de tenter de sauver ce qui pouvait lêtre ? Au lieu de cela, je fis le choix de la fuite en avant, de poursuivre ma descente aux enfers, avec en final la chance incroyable que jai pu avoir de reconstruire tout ce que javais failli détruire définitivement.
(A suivre)
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